Les subventions destinées au lait et aux céréales en baisse en 2010
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Les subventions destinées au lait et aux céréales en baisse en 2010
Les subventions destinées au lait et aux céréales en baisse en 2010
L’Etat a décidé dans le cadre de la loi de finances pour 2010 une baisse de l’enveloppe destinée au soutien des produits de première nécessité que sont le lait et les céréales. Ainsi, la contribution de l’Etat à l’Office du lait ONIL passera de 32,22 milliards de DA en 2009 à 6,18 milliards pour l’année en cours. Même scénario pour la filière céréales où la contribution de l’Etat devra passer, selon le budget 2010, de 160 milliards DA à 90 milliards de DA. C’est une baisse importante qui ne grèvera plus les charges sociales du budget de l’Etat. Les prévisions du ministère des Finances se fondent sur « la tendance à la baisse des prix de ces produits sur le marché international » et n’est donc pas le fruit d’une quelconque restriction. De plus, on ne peut exclure les prévisions d’une bonne récolte localement qui aura inévitablement une incidence directe sur le volumes des importations. A titre d’exemple, les besoins de l’Algérie en céréales sont estimés à plus de 8 millions de tonnes par an. Déjà lors de la campagne 2008-2009, l’Algérie a pu réduire de plus de moitié ses importations en blé dès le 1er trimestre de l’année. En 2009, la tendance des importations à la baisse était due à une sensible augmentation de la production céréalière comparativement à l’année précédente. La facture céréalière globale de l’Algérie a clôturé 2008 en hausse par rapport à 2007.
Notre pays est le quantième gros importateur mondial de blé, après l’Union européenne, le Brésil et l’Egypte, ses importations avaient atteint un record de 6,35 millions de tonnes en 2008, contre 4,85 millions durant l’exercice précédent, soit des dépenses de 3,12 milliards de dollars, contre 1,39 milliard de dollars en 2007. Les cours des céréales sur le marché mondial - en hausse de 100% - avaient dépassé la barre de 1 000 dollars le quintal pour le blé, la production céréalière de son côté avait baissé chez nous de 50% totalisant 2,1 millions de tonnes, contre une moyenne de 4,1 millions de tonnes durant les campagnes précédentes. Aujourd’hui, la situation semble plus détendue, sur le plan international, on parle de bonne reconstitution des stocks mondiaux due à l’entrée de nouveaux acteurs telles la Turquie, la Chine et la Russie. Quant au lait, la filière devra également confirmer sa tendance baissière. En 2009, l’Office du lait tablait sur un montant des importations en baisse d’environ 400 millions de dollars, en raison notamment de la baisse du prix de ce produit sur le marché. La facture des importations était de 750 millions en 2008. La tonne de lait devait passer de 4000 dollars à 2.200. Autre facteur qui milite pour la baisse, « l’intégration du lait cru dans le processus de transformation des laiteries », affirment certains responsables. Les besoins en consommation de lait sont eux estimés à 3 milliards de litres/ an. La production nationale n’est que de 2,2 milliards de litres/an, dont 1,6 milliard de litres de lait cru. Pour encourager les producteurs, l’Office du lait avait promis de tripler la collecte en 2009, soit un volume de150 millions de litres.
source : quotidien Horizon
L’Etat a décidé dans le cadre de la loi de finances pour 2010 une baisse de l’enveloppe destinée au soutien des produits de première nécessité que sont le lait et les céréales. Ainsi, la contribution de l’Etat à l’Office du lait ONIL passera de 32,22 milliards de DA en 2009 à 6,18 milliards pour l’année en cours. Même scénario pour la filière céréales où la contribution de l’Etat devra passer, selon le budget 2010, de 160 milliards DA à 90 milliards de DA. C’est une baisse importante qui ne grèvera plus les charges sociales du budget de l’Etat. Les prévisions du ministère des Finances se fondent sur « la tendance à la baisse des prix de ces produits sur le marché international » et n’est donc pas le fruit d’une quelconque restriction. De plus, on ne peut exclure les prévisions d’une bonne récolte localement qui aura inévitablement une incidence directe sur le volumes des importations. A titre d’exemple, les besoins de l’Algérie en céréales sont estimés à plus de 8 millions de tonnes par an. Déjà lors de la campagne 2008-2009, l’Algérie a pu réduire de plus de moitié ses importations en blé dès le 1er trimestre de l’année. En 2009, la tendance des importations à la baisse était due à une sensible augmentation de la production céréalière comparativement à l’année précédente. La facture céréalière globale de l’Algérie a clôturé 2008 en hausse par rapport à 2007.
Notre pays est le quantième gros importateur mondial de blé, après l’Union européenne, le Brésil et l’Egypte, ses importations avaient atteint un record de 6,35 millions de tonnes en 2008, contre 4,85 millions durant l’exercice précédent, soit des dépenses de 3,12 milliards de dollars, contre 1,39 milliard de dollars en 2007. Les cours des céréales sur le marché mondial - en hausse de 100% - avaient dépassé la barre de 1 000 dollars le quintal pour le blé, la production céréalière de son côté avait baissé chez nous de 50% totalisant 2,1 millions de tonnes, contre une moyenne de 4,1 millions de tonnes durant les campagnes précédentes. Aujourd’hui, la situation semble plus détendue, sur le plan international, on parle de bonne reconstitution des stocks mondiaux due à l’entrée de nouveaux acteurs telles la Turquie, la Chine et la Russie. Quant au lait, la filière devra également confirmer sa tendance baissière. En 2009, l’Office du lait tablait sur un montant des importations en baisse d’environ 400 millions de dollars, en raison notamment de la baisse du prix de ce produit sur le marché. La facture des importations était de 750 millions en 2008. La tonne de lait devait passer de 4000 dollars à 2.200. Autre facteur qui milite pour la baisse, « l’intégration du lait cru dans le processus de transformation des laiteries », affirment certains responsables. Les besoins en consommation de lait sont eux estimés à 3 milliards de litres/ an. La production nationale n’est que de 2,2 milliards de litres/an, dont 1,6 milliard de litres de lait cru. Pour encourager les producteurs, l’Office du lait avait promis de tripler la collecte en 2009, soit un volume de150 millions de litres.
source : quotidien Horizon
alilou- Messages : 6
Date d'inscription : 16/11/2008
Re: Les subventions destinées au lait et aux céréales en baisse en 2010
vous ne trouvez pas que 1000 dollars le quintal de blé, c'est trop chere ?alilou a écrit: en hausse de 100% - avaient dépassé la barre de 1 000 dollars le quintal pour le blé
pistache- Messages : 29
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 69
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