Baisse de la production céréaliere
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Baisse de la production céréaliere
L’Algérie prévoit d’importer 2 milliards de dollars de blé en 2008
L'Algérie devra débourser cette année deux milliards de dollars pour importer 80% de ses besoins en céréales, notamment en blé dur. La production nationale de blé dur et tendre et d'orge continue de reculer et devrait atteindre les 20 millions de quintaux de céréales contre 40 millions de quintaux il y a quelques années. "Cette année, nous allons importer pour deux milliards de dollars pour combler nos besoins en blé", a déclaré, hier, Mourad Aït Ameur, chargé d'études au ministère de l'Agriculture, à la Chaîne III. La chute de moitié de la production nationale de céréales est due, selon M. Aït Ameur, à la sécheresse qui frappe le pays depuis plusieurs années. "Nous avons pris les mesures nécessaires pour une irrigation des terres agricoles destinées à la production de céréales. Mais, la céréaliculture dépend beaucoup de la pluviométrie", a expliqué le même responsable. C'est pourquoi, les services du département de l'agriculture se penchent, en ce moment, sur un programme pour l'identification d'éventuelles zones potentielles où il serait possible de développer le système d'irrigation dit d'"appoint". Dans ce sens, M. Aït Ameur affirme que "des 5 millions d'hectares de terres cultivables, beaucoup sont restées en jachère. C'est pourquoi, nous allons tout faire de sorte - du moins dans les zones potentielles où le volume en eau est beaucoup important - d'exploiter plus de terres, augmentant ainsi les zones cultivables par an". Celui-ci précisera, néanmoins, qu'"en dépit des efforts consentis (par l'Etat) pour assurer la disponibilité des céréales à travers la solution de l'irrigation d'appoint, force est de dire que le volume en eau, actuellement disponible, ne permet pas de généraliser ce système à toutes les cultures". Il est ainsi question de privilégier certaines cultures par rapport à d'autres pour plus d'économie. S'exprimant quant à une éventuelle rupture de stocks des céréales d'ici à un an, M. Aït Ameur affirme que grâce à la vigilance de l'Office algérien interprofessionnel de céréaliculture (Oaic) notre pays n'a pas été touché par la crise mondiale des céréales, ajoutant qu'"on ne peut anticiper sur une année sachant que 12 mois c'est tout un cycle de production". Il rappellera aussi que l'Etat a mis en place, entre autres mécanismes, l'achat au prix double, de la production céréalière auprès des agriculteurs.Pour rappel, l'Algérie est le premier consommateur de blé au monde avec 7,5 millions de tonnes par an.
14-07-2008
Lemaghreb - Dalila T
L'Algérie devra débourser cette année deux milliards de dollars pour importer 80% de ses besoins en céréales, notamment en blé dur. La production nationale de blé dur et tendre et d'orge continue de reculer et devrait atteindre les 20 millions de quintaux de céréales contre 40 millions de quintaux il y a quelques années. "Cette année, nous allons importer pour deux milliards de dollars pour combler nos besoins en blé", a déclaré, hier, Mourad Aït Ameur, chargé d'études au ministère de l'Agriculture, à la Chaîne III. La chute de moitié de la production nationale de céréales est due, selon M. Aït Ameur, à la sécheresse qui frappe le pays depuis plusieurs années. "Nous avons pris les mesures nécessaires pour une irrigation des terres agricoles destinées à la production de céréales. Mais, la céréaliculture dépend beaucoup de la pluviométrie", a expliqué le même responsable. C'est pourquoi, les services du département de l'agriculture se penchent, en ce moment, sur un programme pour l'identification d'éventuelles zones potentielles où il serait possible de développer le système d'irrigation dit d'"appoint". Dans ce sens, M. Aït Ameur affirme que "des 5 millions d'hectares de terres cultivables, beaucoup sont restées en jachère. C'est pourquoi, nous allons tout faire de sorte - du moins dans les zones potentielles où le volume en eau est beaucoup important - d'exploiter plus de terres, augmentant ainsi les zones cultivables par an". Celui-ci précisera, néanmoins, qu'"en dépit des efforts consentis (par l'Etat) pour assurer la disponibilité des céréales à travers la solution de l'irrigation d'appoint, force est de dire que le volume en eau, actuellement disponible, ne permet pas de généraliser ce système à toutes les cultures". Il est ainsi question de privilégier certaines cultures par rapport à d'autres pour plus d'économie. S'exprimant quant à une éventuelle rupture de stocks des céréales d'ici à un an, M. Aït Ameur affirme que grâce à la vigilance de l'Office algérien interprofessionnel de céréaliculture (Oaic) notre pays n'a pas été touché par la crise mondiale des céréales, ajoutant qu'"on ne peut anticiper sur une année sachant que 12 mois c'est tout un cycle de production". Il rappellera aussi que l'Etat a mis en place, entre autres mécanismes, l'achat au prix double, de la production céréalière auprès des agriculteurs.Pour rappel, l'Algérie est le premier consommateur de blé au monde avec 7,5 millions de tonnes par an.
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