généralité sur la tomate
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généralité sur la tomate
1 Généralités sur la tomate :
1.1 Classification de la tomate :
La tomate Lycopersicon esculentum MILL. est une plante herbacée appartenant à la famille des solanacées (Verolet et al, 2001). La tomate montre de grandes facilités de variation raison pour lesquelles le nombre de variétés en est extrêmement élevé (Laumonnier, 1979).
La classification de la tomate se fait selon plusieurs critères :
- type de croissance végétale (détermination ou indéterminée) ;
- Qualité génétique (hybride ou fixée).
type de croissance végétale :
Selon Benamara (1982), il existe deux groupes de variétés :
- variétés à croissance déterminée (Philouse, 1976) : ce sont celles dont le développement cesse à un moment de cycle végétatif, leur avantage est d’assurer une production groupée. Ces variétés ne nécessitent ni ébourgeonnage, ni tuteurage, elles sont réservées le plus souvent aux cultures champêtres destinées essentiellement aux industries agro alimentaires.
- les variétés à croissance indéterminées : ce sont celles dont la végétation et la production se poursuivent suivant un cycle végétatif beaucoup plus long ; généralement sont moins précoce que les variétés à croissance déterminée. Dans ce groupe ; les variétés présentent une tige principale poussant avec régularité et formant un bouquet à fleurs en générale toutes les trois feuilles, on arrête la croissance par un pincement au bourgeon terminal à la hauteur souhaitée (Laumonnier, 1979).
qualité génétique :
La tomate est une espèce diploïde (2n=24) de la famille des solanacées, elle renferme 90 genres et 2500 espèces (Buya., 1987 in Capeb., 1991).
- Les variétés fixées dont les caractéristiques génotypiques se transmettent pour les générations descendantes.
- Les variétés hybrides F1, du fait de l’effet hétérosis, présentent la faculté de réunir plusieurs caractères d’intérêt.
1.2 Caractéristique morphologique de la tomate :
La tige de la tomate, comme celle des autres solanacées est vigoureuse et ramifiée.
La feuille est composée et velue. Elle répand une odeur caractéristique, due à la solanine, si on la froisse. Les fleurs sont de couleur jaunâtre, regroupées en cyme.
Le fruit est une baie charnue et contient plusieurs loges. La maturité du fruit peut continuer même après la cueillette, c’est un fruit climactérique.
Quant aux graines, elles sont de couleur blanchâtre, aplaties et velues. Le poids de 1000 graines est d'environ 3 à 4 grammes, selon la variété (PNTTA., 1999).
1.3 Cycle de développement de tomate :
Le cycle de développement de la tomate comprend cinq phases
La germination :
C’est le passage de la graine de la vie ralentie à la vie active qui se traduit par la sortie des racines séminales et la coléoptile qui émerge en surface pour se développer en pré feuilles simple.
La première feuille va percer ce dernier qui devient fonctionnel. Une fois les premières feuilles apparues, la coléoptile se dessèche, cette phase se déroule en pépinière.
Il faut noter que pour avoir une bonne levée, la pépinière doit être préparée dans des bonnes conditions.
Croissance :
Elle se déroule en deux phases dans deux milieux différents : à la pépinière et en plein champs ou sous serre.
Dans la première étape, la croissance dure de la levée jusqu’au stade 6 feuilles, où la plante assure la formation de racines fonctionnelles qui vont assurer l’alimentation à la plante en eau et éléments nutritifs. A la partie aérienne, la tige s’allonge et forme des feuilles.
A partir du stade six feuilles la plante est transférée de la pépinière pour être repiquée en plein champ et continuer ainsi sa croissance. La tige augmente et le nombre de feuilles va progresser.
Floraison :
A un certain moment de la croissance de plante (en générale dure environ de un mois), la tomate entre en parallèle avec la mise à fleur, ces fleurs étaient au paravent des boutons floraux. La floraison dépend de la photopériode, de la température et des besoins en éléments nutritifs de la plante car celle-ci ne peut fleurir que si elle reçoit de la lumière pendant une durée qui lui est propre, en plus d’un apport équilibré en sève.
Fécondation :
Quand les étamines arrivent à maturité, le pollen est libéré (pollinisation directe sous l’effet de leur présence sur le stigmate) germe, et fécondé l’ovule ; la fécondation elle se traduit par l’apparition de petites fruits verts.
Fructification et la maturité :
C’est l’époque de formation de fruit, cette période dépend de la variété (précoce ou tardive), de la conduite de la culture (entretien, irrigation) par une bonne alimentation en eau et en éléments nutritifs de la culture (Naika et al., 2005).
Ces fruits augmentent de calibre, de poids, et au fur et à mesure du grossissement de fruit, la couleur change de vert au rouge qui représente le stade de maturité :
- stade noisette : le plus proche de la nouaison
- stade noix : environ 03cm de diamètre
- stade vert : grossissement maximal, avec une coloration verte
- stade tournant : grosseur maximale, coloration rose à jaune, c’est le début de maturation
- stade rouge : fruit mur et fermé.
1.4 Exigences de la culture :
1.4.1 Exigence climatique :
1.4.1.1 La température :
La tomate (conduite en pleins champs) demande un climat relativement frais et sec pour fournir une récolte abondante et de qualité. Cependant, la plante s’est adaptée à une grande diversité de conditions climatiques, allant du climat tempéré vers le climat tropical chaud et humide. La température optimale pour la plupart des variétés se situe entre 21 et 24°C. Les plantes peuvent surmonter un certain intervalle de températures, mais en-dessous de 10°C et au-dessus de 38°C les tissus des plantes seront endommagés (Naika et al, 2005. PNTTA., 1999).
La température critique est de -02°C, alors que le zéro de végétation est de +14°C minimum et +35°C maximum (ITDAS, 1993).
La température du sol doit être située entre 25°C et 35°C, pour une bonne reprise après le repiquage, mais au dessous de 15°C elle diminue la consommation en eau, et plus de 35°C provoque une végétation plus lente (PNTTA, 1999).
1.4.1.2 L’humidité de l’air :
La tomate est très sensible à l’hygrométrie, il semble qu’une hygrométrie relativement ambiante de 60% à 65% soit la meilleure (Laumonnier, 1979).
L’humidité de l’air joue un rôle important dans la fécondation : si l’humidité est trop faible le stigmate se dessèche et la période de fécondation est courte et si l’humidité est trop élevée, le pollen est difficilement libéré. Le développement des maladies cryptogamique est lié à de forte humidité accompagnée de la chaleur.
Selon Benchaalal (1983), l’humidité atmosphérique doit être de 76% lors de la germination, 75-80% durant l’élevage des plantes, 70-80% lors de développement végétatif, 60-80% pendant la floraison et 60-70% lors de développement des fruits.
1.4.1.3 La lumière :
La tomate n’est pas sensible au photopériodisme ; cependant son développement exige de fortes quantités de lumière (Benamara, 1982).
La longueur de l’obscurité est essentielle pour le contrôle de la croissance et le développement de la tomate. Le développement reproducteur de la tomate est fortement influencé par la quantité totale d’énergie que reçoit la plante quotidiennement (Kinet, 1985). Cette quantité dépend à la fois de la photo période et de l’intensité lumineuse.
La lumière intervient sur la croissance et la fructification de la tomate par sa durée, son intensité, et sa qualité ; 1200 heures d’insolation sont nécessaires pendant les 6 mois de végétation. Un éclairement de 14 heures par jour est nécessaire pour une bonne nouaison. Toutefois la photopériode ne doit pas dépasser les 18 heures par jour (Chtiwi, 2000 in Merdaci et Atia, 2006).
1.4.2 Exigences hydriques :
La tomate parait la culture la plus exigeante en eau en particulier après sa transplantation, pendant la floraison et enfin lors du développement des fruits (Naika et al, 2005).
Des irrigations fréquentes et légères suivies par un binage permettent d’obtenir des rendements élevés par contre des irrigations trop copieuses pendant la floraison provoquent une chute de fleur et une croissance trop exubérante d’où un retard de la maturité des fruits (Mouhouche, 1983).
Les besoins en eau de la plante, estimés à environ 600mm, sont dépendants des facteurs climatiques et biologiques, (Mouhouche, 1983).
En début de culture, il est conseillé de réduire l’arrosage afin d’obtenir des enracinements vigoureux et une bonne précocité. A la période de formation de bouquets, on doit réduire la quantité d’eau car son excès entraîne la chute des fleurs, de même un stress hydrique peut réduire la croissance de la plante et provoque l’enroulement des feuilles.
1.4.3 Exigences pédologiques :
Selon Naika et al (2005), la tomate pousse bien sur la plupart des sols minéraux qui ont une bonne capacité de rétention de l’eau, une bonne aération et qui sont libres de sels. Elle préfère les terres limoneuses profondes et bien drainées.
La couche superficielle du terrain doit être perméable. Une profondeur de sol de 15 à 20 cm est favorable à la bonne croissance d’une culture saine. Dans les sols d’argile lourde, un labourage profond permettra une meilleure pénétration des racines.
ITCMI propose un intervalle de 4.5 à 8.2 pour le pH de la tomate mais celle-ci a une préférence de 5.5 à 6.5 (ITDAS, 2006).
La tomate est classée parmi les plantes à tolérance modérée vis-à-vis de la salinité. Le taux moyen de sensibilité se situe entre 1.5 à 03 g/l. les risques de carence apparaissent lorsque le taux de sel est inferieur à 01 g/l tandis que le taux de toxicité quand ce dernier est supérieur à 04 g/l (Laumonnier, 1979).
La période de sensibilité la plus importante au sel correspond à la germination et à la levée des plantes.
1.5 Les ennemis de la tomate :
La tomate n’est que peu parasitée par les insectes par contre elle est sensible aux attaques d’un certain nombre de maladies cryptogamiques et virales dont quelques une sont considérées comme dangereuse. Elles atteignent toutes les parties de la plante : racines, tiges, feuilles et fruits (Laumonnier, 1979).
On peut constater, après cet aperçu, que la tomate possède une possibilité d’adaptation importante car elle a une gamme d’exigence très large, à condition d’assurer un itinéraire technique adéquat à cette culture dont la fertilisation qui est l’une des opérations influençant sur le rendement.
1.1 Classification de la tomate :
La tomate Lycopersicon esculentum MILL. est une plante herbacée appartenant à la famille des solanacées (Verolet et al, 2001). La tomate montre de grandes facilités de variation raison pour lesquelles le nombre de variétés en est extrêmement élevé (Laumonnier, 1979).
La classification de la tomate se fait selon plusieurs critères :
- type de croissance végétale (détermination ou indéterminée) ;
- Qualité génétique (hybride ou fixée).
type de croissance végétale :
Selon Benamara (1982), il existe deux groupes de variétés :
- variétés à croissance déterminée (Philouse, 1976) : ce sont celles dont le développement cesse à un moment de cycle végétatif, leur avantage est d’assurer une production groupée. Ces variétés ne nécessitent ni ébourgeonnage, ni tuteurage, elles sont réservées le plus souvent aux cultures champêtres destinées essentiellement aux industries agro alimentaires.
- les variétés à croissance indéterminées : ce sont celles dont la végétation et la production se poursuivent suivant un cycle végétatif beaucoup plus long ; généralement sont moins précoce que les variétés à croissance déterminée. Dans ce groupe ; les variétés présentent une tige principale poussant avec régularité et formant un bouquet à fleurs en générale toutes les trois feuilles, on arrête la croissance par un pincement au bourgeon terminal à la hauteur souhaitée (Laumonnier, 1979).
qualité génétique :
La tomate est une espèce diploïde (2n=24) de la famille des solanacées, elle renferme 90 genres et 2500 espèces (Buya., 1987 in Capeb., 1991).
- Les variétés fixées dont les caractéristiques génotypiques se transmettent pour les générations descendantes.
- Les variétés hybrides F1, du fait de l’effet hétérosis, présentent la faculté de réunir plusieurs caractères d’intérêt.
1.2 Caractéristique morphologique de la tomate :
La tige de la tomate, comme celle des autres solanacées est vigoureuse et ramifiée.
La feuille est composée et velue. Elle répand une odeur caractéristique, due à la solanine, si on la froisse. Les fleurs sont de couleur jaunâtre, regroupées en cyme.
Le fruit est une baie charnue et contient plusieurs loges. La maturité du fruit peut continuer même après la cueillette, c’est un fruit climactérique.
Quant aux graines, elles sont de couleur blanchâtre, aplaties et velues. Le poids de 1000 graines est d'environ 3 à 4 grammes, selon la variété (PNTTA., 1999).
1.3 Cycle de développement de tomate :
Le cycle de développement de la tomate comprend cinq phases
La germination :
C’est le passage de la graine de la vie ralentie à la vie active qui se traduit par la sortie des racines séminales et la coléoptile qui émerge en surface pour se développer en pré feuilles simple.
La première feuille va percer ce dernier qui devient fonctionnel. Une fois les premières feuilles apparues, la coléoptile se dessèche, cette phase se déroule en pépinière.
Il faut noter que pour avoir une bonne levée, la pépinière doit être préparée dans des bonnes conditions.
Croissance :
Elle se déroule en deux phases dans deux milieux différents : à la pépinière et en plein champs ou sous serre.
Dans la première étape, la croissance dure de la levée jusqu’au stade 6 feuilles, où la plante assure la formation de racines fonctionnelles qui vont assurer l’alimentation à la plante en eau et éléments nutritifs. A la partie aérienne, la tige s’allonge et forme des feuilles.
A partir du stade six feuilles la plante est transférée de la pépinière pour être repiquée en plein champ et continuer ainsi sa croissance. La tige augmente et le nombre de feuilles va progresser.
Floraison :
A un certain moment de la croissance de plante (en générale dure environ de un mois), la tomate entre en parallèle avec la mise à fleur, ces fleurs étaient au paravent des boutons floraux. La floraison dépend de la photopériode, de la température et des besoins en éléments nutritifs de la plante car celle-ci ne peut fleurir que si elle reçoit de la lumière pendant une durée qui lui est propre, en plus d’un apport équilibré en sève.
Fécondation :
Quand les étamines arrivent à maturité, le pollen est libéré (pollinisation directe sous l’effet de leur présence sur le stigmate) germe, et fécondé l’ovule ; la fécondation elle se traduit par l’apparition de petites fruits verts.
Fructification et la maturité :
C’est l’époque de formation de fruit, cette période dépend de la variété (précoce ou tardive), de la conduite de la culture (entretien, irrigation) par une bonne alimentation en eau et en éléments nutritifs de la culture (Naika et al., 2005).
Ces fruits augmentent de calibre, de poids, et au fur et à mesure du grossissement de fruit, la couleur change de vert au rouge qui représente le stade de maturité :
- stade noisette : le plus proche de la nouaison
- stade noix : environ 03cm de diamètre
- stade vert : grossissement maximal, avec une coloration verte
- stade tournant : grosseur maximale, coloration rose à jaune, c’est le début de maturation
- stade rouge : fruit mur et fermé.
1.4 Exigences de la culture :
1.4.1 Exigence climatique :
1.4.1.1 La température :
La tomate (conduite en pleins champs) demande un climat relativement frais et sec pour fournir une récolte abondante et de qualité. Cependant, la plante s’est adaptée à une grande diversité de conditions climatiques, allant du climat tempéré vers le climat tropical chaud et humide. La température optimale pour la plupart des variétés se situe entre 21 et 24°C. Les plantes peuvent surmonter un certain intervalle de températures, mais en-dessous de 10°C et au-dessus de 38°C les tissus des plantes seront endommagés (Naika et al, 2005. PNTTA., 1999).
La température critique est de -02°C, alors que le zéro de végétation est de +14°C minimum et +35°C maximum (ITDAS, 1993).
La température du sol doit être située entre 25°C et 35°C, pour une bonne reprise après le repiquage, mais au dessous de 15°C elle diminue la consommation en eau, et plus de 35°C provoque une végétation plus lente (PNTTA, 1999).
1.4.1.2 L’humidité de l’air :
La tomate est très sensible à l’hygrométrie, il semble qu’une hygrométrie relativement ambiante de 60% à 65% soit la meilleure (Laumonnier, 1979).
L’humidité de l’air joue un rôle important dans la fécondation : si l’humidité est trop faible le stigmate se dessèche et la période de fécondation est courte et si l’humidité est trop élevée, le pollen est difficilement libéré. Le développement des maladies cryptogamique est lié à de forte humidité accompagnée de la chaleur.
Selon Benchaalal (1983), l’humidité atmosphérique doit être de 76% lors de la germination, 75-80% durant l’élevage des plantes, 70-80% lors de développement végétatif, 60-80% pendant la floraison et 60-70% lors de développement des fruits.
1.4.1.3 La lumière :
La tomate n’est pas sensible au photopériodisme ; cependant son développement exige de fortes quantités de lumière (Benamara, 1982).
La longueur de l’obscurité est essentielle pour le contrôle de la croissance et le développement de la tomate. Le développement reproducteur de la tomate est fortement influencé par la quantité totale d’énergie que reçoit la plante quotidiennement (Kinet, 1985). Cette quantité dépend à la fois de la photo période et de l’intensité lumineuse.
La lumière intervient sur la croissance et la fructification de la tomate par sa durée, son intensité, et sa qualité ; 1200 heures d’insolation sont nécessaires pendant les 6 mois de végétation. Un éclairement de 14 heures par jour est nécessaire pour une bonne nouaison. Toutefois la photopériode ne doit pas dépasser les 18 heures par jour (Chtiwi, 2000 in Merdaci et Atia, 2006).
1.4.2 Exigences hydriques :
La tomate parait la culture la plus exigeante en eau en particulier après sa transplantation, pendant la floraison et enfin lors du développement des fruits (Naika et al, 2005).
Des irrigations fréquentes et légères suivies par un binage permettent d’obtenir des rendements élevés par contre des irrigations trop copieuses pendant la floraison provoquent une chute de fleur et une croissance trop exubérante d’où un retard de la maturité des fruits (Mouhouche, 1983).
Les besoins en eau de la plante, estimés à environ 600mm, sont dépendants des facteurs climatiques et biologiques, (Mouhouche, 1983).
En début de culture, il est conseillé de réduire l’arrosage afin d’obtenir des enracinements vigoureux et une bonne précocité. A la période de formation de bouquets, on doit réduire la quantité d’eau car son excès entraîne la chute des fleurs, de même un stress hydrique peut réduire la croissance de la plante et provoque l’enroulement des feuilles.
1.4.3 Exigences pédologiques :
Selon Naika et al (2005), la tomate pousse bien sur la plupart des sols minéraux qui ont une bonne capacité de rétention de l’eau, une bonne aération et qui sont libres de sels. Elle préfère les terres limoneuses profondes et bien drainées.
La couche superficielle du terrain doit être perméable. Une profondeur de sol de 15 à 20 cm est favorable à la bonne croissance d’une culture saine. Dans les sols d’argile lourde, un labourage profond permettra une meilleure pénétration des racines.
ITCMI propose un intervalle de 4.5 à 8.2 pour le pH de la tomate mais celle-ci a une préférence de 5.5 à 6.5 (ITDAS, 2006).
La tomate est classée parmi les plantes à tolérance modérée vis-à-vis de la salinité. Le taux moyen de sensibilité se situe entre 1.5 à 03 g/l. les risques de carence apparaissent lorsque le taux de sel est inferieur à 01 g/l tandis que le taux de toxicité quand ce dernier est supérieur à 04 g/l (Laumonnier, 1979).
La période de sensibilité la plus importante au sel correspond à la germination et à la levée des plantes.
1.5 Les ennemis de la tomate :
La tomate n’est que peu parasitée par les insectes par contre elle est sensible aux attaques d’un certain nombre de maladies cryptogamiques et virales dont quelques une sont considérées comme dangereuse. Elles atteignent toutes les parties de la plante : racines, tiges, feuilles et fruits (Laumonnier, 1979).
On peut constater, après cet aperçu, que la tomate possède une possibilité d’adaptation importante car elle a une gamme d’exigence très large, à condition d’assurer un itinéraire technique adéquat à cette culture dont la fertilisation qui est l’une des opérations influençant sur le rendement.
aures agronome- Messages : 10
Date d'inscription : 18/07/2010
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