Role des Bureaux d'etudes dans le developpement de l'agriculture
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Role des Bureaux d'etudes dans le developpement de l'agriculture
Programme national du développement de l’agriculture : quel rôle pour les Bureaux d’études
Le secteur agricole a subi, depuis les premières années de l’indépendance, une multitude de modes de gestion, mais aucun de ces modes n’a pu atteindre les objectifs principaux, entre autre l’autosuffisance alimentaire.Au cours des années 70, le marasme du secteur n’a pu être senti, les recettes d’exportation des hydrocarbures, du fait de la hausse des prix du pétrole, couvraient largement les dépenses relatives à l’importation des produits alimentaires.
Ce n’est qu’au début des année 80, après la chute des recettes d’exportation, conséquence de la chute des prix du pétrole, qu’on s’est rendu compte du marasme dont se trouve le secteur agricole, pendant ce temps, l’importation massive des produits de large consommation en plus des subventions à la consommation, a exercé une pression négative sur la production agricole du pays. Le secteur agricole de notre pays a connu, depuis l’an 2000, une mutation inédite et une dynamique inhabituelle, avec l’avènement du programme national du développement de l’agriculture PNDA , qui s’est traduit sur le terrain par l’application de programme de soutien directe aux agriculteurs, soutien qui avait pour but principal la mise a niveau des exploitations agricoles par :
- l’adaptation des systèmes de production
- Développement des productions agricoles
- Amélioration de la productivité
- Valorisation de la production agricole
Encouragé par le financement assuré par le fond national de régulation et du développement de l’agriculture, et du fait de la simplicité avec laquelle le programme a été appliqué et son ‘échappement’ aux rouages bureaucratiques, les agriculteurs et autres investisseurs dans le secteur ont adhéré avec force au programme qui répond a leurs attentes et leurs offre tous les moyens nécessaires pour mettre en marche leur exploitations qui se trouvaient dans des situations dramatiques si non d’abandon. Le programme de soutien dans sa conception inédite à offert aux agriculteurs, tous les moyens nécessaires pour l’accomplissement de l’acte agricole et l’accompagne dans la mise en œuvre du projet dans le détail le plus élémentaire (défoncement du sol, acquisition des intrants,….) , et dans sa diversité, le programme, à trait à toutes les activités agricoles et à engendrer d’autres en agroalimentaire tout en assurant une chaîne logistique pour la production agricole ( création des unités de stockage sous froid, création d’unités de conditionnement et de transformation dans le cadre de la valorisation de la production agricole ).
Quoi que l’on puisse dire sur le programme, sur son application sur le terrain et sur sa gestion, une valeur ajoutée a été apporté au secteur, des terrains agricoles ont été mis en valeur et la surface agricole utile (SAU) au niveau national, à connu une ascension fulgurante, des exploitations modernes et bien équipées ont surgit et l’agriculture est devenue un secteur de valeur convoité par tous. L’application du programme du soutien à créer une dynamique inhabituelle dans le secteur qui s’est répercuté positivement sur le du marché des intrants agricole, marché des équipement agricole et d’irrigation, marché du matériel agricole et bien sur le marché du travail et de la main d’œuvre, cela a créer une activité commerciale et économique intense. L’encadrement technique des projets d’investissement initiés dans le cadre du programme de soutien, n’a pas été à la hauteur de l’importance de ses derniers. Les concepteurs du programme de développement n’ont pas omis d’engendrer des actions, soutenus, pour l’étude et le suivi des projets d’investissement agricoles initiés dans le cadre du programme de soutien, et c’est dans cet objectif que les pouvoirs publics ont mis en œuvre un dispositif de soutien à l’investissement d’appui à l’exploitation agricole qui, selon le guide consacré à ce programme, favorise l’émergence d’un marché de l’offre agricole structuré autour de l’exploitation agricole et donne lieu à la création des activités « assimilées agricole » qui concourent à l’encadrement des action de l’acte agricole.
Le programme tel qu’il a été conçu, offre aux ingénieurs et autres techniciens du secteur l’opportunité de créer son entreprise, avec l’aide de l’Etat, afin d’accompagner, en amont et en aval, les projets d’investissement agricoles initiés dans le cadre du PNDA C’est dans cette optique qui ont été crée les Bureaux d’études agricoles (unité d’études et de conseils) pour :
- Faire la conception avec le promoteur, du projet à réaliser dans le cadre du programme du soutien
- Etablir une étude de faisabilité du projet
- Accompagner la mise en œuvre et le suivi technique des différentes actions à réaliser.
Théoriquement ce sont les objectifs assignés pour cette activité qui a eu un écho favorable parmi les jeunes diplômés du secteur, qui ont adhéré massivement à ce créneau qui n’a pas eu finalement les résultats escomptés vu que leurs rôle a été réduit et n’ont pu accomplir les taches pour lesquelles ils ont été crée. Dans l’immensité, la diversification et l’ampleur des projets d’investissement agricoles initiés dan le cadre du FNRDA, les bureaux d’études n’ont joué qu’un rôle des plus rédumentaire, qui consistait en la confection des demandes de soutien qui sont des dossiers administratifs par excellence , en plus La profession est, actuellement, exercée de façon anarchique et n’est soumise à aucune éthique ni déontologie, engendrée par l’absence de textes réglementaires régissant la profession, vu qu’elle est créée dans un contexte spéciale et affiliée à un programme aussi spéciale qui est le PNDA, l’absence d’un agrément entrave énormément ces bureaux à s’accrocher et d’intégrer le monde du travail.
L’encadrement des projets à réaliser dans le cadre des programmes de développement est plus que nécessaire. La réalisation de ce genre d’opération nécessite une étude au préalable et un suivi en cours de réalisation jusqu’à achèvement des travaux, de ce fait la qualité du travail sera meilleure et rend leurs réception, par les agents de l’administration, plus aisée, dans ce sens le travail technique doit être cédé aux Bureaux d’études qui seront responsables de l’application des normes techniques que nécessitent la réalisations des différentes opérations. C’est tout un programme de développement de l’agriculture qui est entrain de se réaliser il est primordial de rendre à la profession son mérite et sa vitalité, l’insertion des Bureaux d’études et leur présence sur le terrain ne peut être que bénéfique et se répercutera positivement sur la gestion de la réalisation des investissements. La réhabilitation des Bureaux d’études agricoles ne peut se faire que par :
- Le règlement du statut juridique qui suppose l’existence d’un agrément , à l’instar des autres discipline, en l’absence de l’ordre des ingénieurs agronomes qui n’a pas encore vu le jour , un règlement administratif s’impose
- Leur intégration directe dans le processus du développement de l’agriculture en leurs conférant l’étude et le suivi des différents projets agricoles affiliés aux différents programmes qui sont actuellement en cours d’application (FNDIA, FNRPA , PPDR , Leasing, … ), ainsi que pour les projets d’investissement financés par les institutions financières publiques.
Les agriculteurs et autres investisseurs dans le secteur agricole doivent apprendre à gérer leurs exploitations d’une façon correcte et investir dans les ressources humaines et l’acquisition des nouvelles techniques, ceci est incontournable à la veille de l’adhésion de l’algerie à l’organisation mondiale du commerce qui suppose entre autre l’ouverture de nos frontières à toutes sortes de produits, sans restriction ni entrave ni barrières tarifaires, la protection de nos produits ne sera plus du ressort des pouvoirs publics , pour avoirs des parts de marché et faire face à la concurrence, les produits doivent être de qualité et cédés à des meilleurs prix
source :
MANSEUR Aissa : Programme de développement de l’agriculture : quel role pour les bureaux d’etudes agricoles - El Watan Economie n°114 du 23 au 29 juillet 2007
Le secteur agricole a subi, depuis les premières années de l’indépendance, une multitude de modes de gestion, mais aucun de ces modes n’a pu atteindre les objectifs principaux, entre autre l’autosuffisance alimentaire.Au cours des années 70, le marasme du secteur n’a pu être senti, les recettes d’exportation des hydrocarbures, du fait de la hausse des prix du pétrole, couvraient largement les dépenses relatives à l’importation des produits alimentaires.
Ce n’est qu’au début des année 80, après la chute des recettes d’exportation, conséquence de la chute des prix du pétrole, qu’on s’est rendu compte du marasme dont se trouve le secteur agricole, pendant ce temps, l’importation massive des produits de large consommation en plus des subventions à la consommation, a exercé une pression négative sur la production agricole du pays. Le secteur agricole de notre pays a connu, depuis l’an 2000, une mutation inédite et une dynamique inhabituelle, avec l’avènement du programme national du développement de l’agriculture PNDA , qui s’est traduit sur le terrain par l’application de programme de soutien directe aux agriculteurs, soutien qui avait pour but principal la mise a niveau des exploitations agricoles par :
- l’adaptation des systèmes de production
- Développement des productions agricoles
- Amélioration de la productivité
- Valorisation de la production agricole
Encouragé par le financement assuré par le fond national de régulation et du développement de l’agriculture, et du fait de la simplicité avec laquelle le programme a été appliqué et son ‘échappement’ aux rouages bureaucratiques, les agriculteurs et autres investisseurs dans le secteur ont adhéré avec force au programme qui répond a leurs attentes et leurs offre tous les moyens nécessaires pour mettre en marche leur exploitations qui se trouvaient dans des situations dramatiques si non d’abandon. Le programme de soutien dans sa conception inédite à offert aux agriculteurs, tous les moyens nécessaires pour l’accomplissement de l’acte agricole et l’accompagne dans la mise en œuvre du projet dans le détail le plus élémentaire (défoncement du sol, acquisition des intrants,….) , et dans sa diversité, le programme, à trait à toutes les activités agricoles et à engendrer d’autres en agroalimentaire tout en assurant une chaîne logistique pour la production agricole ( création des unités de stockage sous froid, création d’unités de conditionnement et de transformation dans le cadre de la valorisation de la production agricole ).
Quoi que l’on puisse dire sur le programme, sur son application sur le terrain et sur sa gestion, une valeur ajoutée a été apporté au secteur, des terrains agricoles ont été mis en valeur et la surface agricole utile (SAU) au niveau national, à connu une ascension fulgurante, des exploitations modernes et bien équipées ont surgit et l’agriculture est devenue un secteur de valeur convoité par tous. L’application du programme du soutien à créer une dynamique inhabituelle dans le secteur qui s’est répercuté positivement sur le du marché des intrants agricole, marché des équipement agricole et d’irrigation, marché du matériel agricole et bien sur le marché du travail et de la main d’œuvre, cela a créer une activité commerciale et économique intense. L’encadrement technique des projets d’investissement initiés dans le cadre du programme de soutien, n’a pas été à la hauteur de l’importance de ses derniers. Les concepteurs du programme de développement n’ont pas omis d’engendrer des actions, soutenus, pour l’étude et le suivi des projets d’investissement agricoles initiés dans le cadre du programme de soutien, et c’est dans cet objectif que les pouvoirs publics ont mis en œuvre un dispositif de soutien à l’investissement d’appui à l’exploitation agricole qui, selon le guide consacré à ce programme, favorise l’émergence d’un marché de l’offre agricole structuré autour de l’exploitation agricole et donne lieu à la création des activités « assimilées agricole » qui concourent à l’encadrement des action de l’acte agricole.
Le programme tel qu’il a été conçu, offre aux ingénieurs et autres techniciens du secteur l’opportunité de créer son entreprise, avec l’aide de l’Etat, afin d’accompagner, en amont et en aval, les projets d’investissement agricoles initiés dans le cadre du PNDA C’est dans cette optique qui ont été crée les Bureaux d’études agricoles (unité d’études et de conseils) pour :
- Faire la conception avec le promoteur, du projet à réaliser dans le cadre du programme du soutien
- Etablir une étude de faisabilité du projet
- Accompagner la mise en œuvre et le suivi technique des différentes actions à réaliser.
Théoriquement ce sont les objectifs assignés pour cette activité qui a eu un écho favorable parmi les jeunes diplômés du secteur, qui ont adhéré massivement à ce créneau qui n’a pas eu finalement les résultats escomptés vu que leurs rôle a été réduit et n’ont pu accomplir les taches pour lesquelles ils ont été crée. Dans l’immensité, la diversification et l’ampleur des projets d’investissement agricoles initiés dan le cadre du FNRDA, les bureaux d’études n’ont joué qu’un rôle des plus rédumentaire, qui consistait en la confection des demandes de soutien qui sont des dossiers administratifs par excellence , en plus La profession est, actuellement, exercée de façon anarchique et n’est soumise à aucune éthique ni déontologie, engendrée par l’absence de textes réglementaires régissant la profession, vu qu’elle est créée dans un contexte spéciale et affiliée à un programme aussi spéciale qui est le PNDA, l’absence d’un agrément entrave énormément ces bureaux à s’accrocher et d’intégrer le monde du travail.
L’encadrement des projets à réaliser dans le cadre des programmes de développement est plus que nécessaire. La réalisation de ce genre d’opération nécessite une étude au préalable et un suivi en cours de réalisation jusqu’à achèvement des travaux, de ce fait la qualité du travail sera meilleure et rend leurs réception, par les agents de l’administration, plus aisée, dans ce sens le travail technique doit être cédé aux Bureaux d’études qui seront responsables de l’application des normes techniques que nécessitent la réalisations des différentes opérations. C’est tout un programme de développement de l’agriculture qui est entrain de se réaliser il est primordial de rendre à la profession son mérite et sa vitalité, l’insertion des Bureaux d’études et leur présence sur le terrain ne peut être que bénéfique et se répercutera positivement sur la gestion de la réalisation des investissements. La réhabilitation des Bureaux d’études agricoles ne peut se faire que par :
- Le règlement du statut juridique qui suppose l’existence d’un agrément , à l’instar des autres discipline, en l’absence de l’ordre des ingénieurs agronomes qui n’a pas encore vu le jour , un règlement administratif s’impose
- Leur intégration directe dans le processus du développement de l’agriculture en leurs conférant l’étude et le suivi des différents projets agricoles affiliés aux différents programmes qui sont actuellement en cours d’application (FNDIA, FNRPA , PPDR , Leasing, … ), ainsi que pour les projets d’investissement financés par les institutions financières publiques.
Les agriculteurs et autres investisseurs dans le secteur agricole doivent apprendre à gérer leurs exploitations d’une façon correcte et investir dans les ressources humaines et l’acquisition des nouvelles techniques, ceci est incontournable à la veille de l’adhésion de l’algerie à l’organisation mondiale du commerce qui suppose entre autre l’ouverture de nos frontières à toutes sortes de produits, sans restriction ni entrave ni barrières tarifaires, la protection de nos produits ne sera plus du ressort des pouvoirs publics , pour avoirs des parts de marché et faire face à la concurrence, les produits doivent être de qualité et cédés à des meilleurs prix
source :
MANSEUR Aissa : Programme de développement de l’agriculture : quel role pour les bureaux d’etudes agricoles - El Watan Economie n°114 du 23 au 29 juillet 2007
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