Dispositif de surveillance de la peste des ruminants
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Dispositif de surveillance de la peste des ruminants
Mise en place d’un dispositif de surveillance contre la peste des ruminants
Un dispositif défensif et de surveillance contre la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virale qui atteint les ovins et les caprins, a été mis en place dans la wilaya de Tlemcen, a annoncé hier M. Rachid Bouguedour, directeur central des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. “Ce dispositif a été rendu nécessaire suite à l’apparition de cette pathologie très contagieuse au Maroc”, a-t-il dit, indiquant qu’une réunion s’est tenue, hier, au siège de la direction des services agricoles de Tlemcen, au cours de laquelle les vétérinaires publics et privés ont été informés sur cette maladie que le pays “n’a jamais connu”. M. Bouguedour, accompagné de M. Karim Boughanem, sous-directeur de la santé animale, a indiqué que le dispositif en question porte sur “la surveillance des marchés et des souks hebdomadaires”.
“La surveillance est primordiale pour cette action de prévention”, a tenu à signaler le responsable. Le travail de sensibilisation à grande échelle concerne également, selon la même source, tant les services vétérinaires que les autorités locales et les services sécuritaires, s’agissant là d’une zone frontalière. Dans ce même cadre, une réunion s’est tenue avec le secrétaire général de la wilaya de Tlemcen. “Les éleveurs doivent jouer, dans ce sens, un grand rôle pour prévenir l’apparition de cette maladie”, a précisé M. Bouguedour. Les deux responsables du ministère, qui tiendront d’autres rencontres de sensibilisation avec les responsables des wilayas frontalières, dont Naâma et El Bayadh, ont tenu à rassurer qu’à ce jour, “aucun cas de PPR n’a été enregistré en Algérie”. Les services vétérinaires de Tlemcen, rappelle-t-on, effectuent des sorties vers les régions pastorales frontalières de Sebdou, El Bouihi, Sidi Djillali, El Aricha, Maghnia, Sidi Medjahed et Beni Boussaïd afin de sensibiliser les éleveurs sur “les symptômes de cette maladie” et “les précautions à prendre en cas de son apparition”, poursuit-on.
Un appel a été, par ailleurs, lancé en direction de ces mêmes éleveurs pour se rapprocher des services vétérinaires de la wilaya où de plus amples renseignements leur seront prodigués. La PPR, précise-t-on, qui n’est pas transmissible à l’homme, cause de très grandes pertes au cheptel atteint par le virus. “Au bout de six jours, l’ovin ou le caprin atteint meurt”, souligne-t-on de sources vétérinaires.
Il s’agit d’une maladie très contagieuse, fréquemment associée à une forte mortalité. Dans les pays où elle sévit, la PPR représente un frein important à l’amélioration de la productivité des moutons et des chèvres. Jusqu’à présent, le seul moyen de lutte contre cette pathologie est le vaccin hétérologue antipeste bovine.
19-08-2008
Liberte - B. Nacer
Un dispositif défensif et de surveillance contre la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virale qui atteint les ovins et les caprins, a été mis en place dans la wilaya de Tlemcen, a annoncé hier M. Rachid Bouguedour, directeur central des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. “Ce dispositif a été rendu nécessaire suite à l’apparition de cette pathologie très contagieuse au Maroc”, a-t-il dit, indiquant qu’une réunion s’est tenue, hier, au siège de la direction des services agricoles de Tlemcen, au cours de laquelle les vétérinaires publics et privés ont été informés sur cette maladie que le pays “n’a jamais connu”. M. Bouguedour, accompagné de M. Karim Boughanem, sous-directeur de la santé animale, a indiqué que le dispositif en question porte sur “la surveillance des marchés et des souks hebdomadaires”.
“La surveillance est primordiale pour cette action de prévention”, a tenu à signaler le responsable. Le travail de sensibilisation à grande échelle concerne également, selon la même source, tant les services vétérinaires que les autorités locales et les services sécuritaires, s’agissant là d’une zone frontalière. Dans ce même cadre, une réunion s’est tenue avec le secrétaire général de la wilaya de Tlemcen. “Les éleveurs doivent jouer, dans ce sens, un grand rôle pour prévenir l’apparition de cette maladie”, a précisé M. Bouguedour. Les deux responsables du ministère, qui tiendront d’autres rencontres de sensibilisation avec les responsables des wilayas frontalières, dont Naâma et El Bayadh, ont tenu à rassurer qu’à ce jour, “aucun cas de PPR n’a été enregistré en Algérie”. Les services vétérinaires de Tlemcen, rappelle-t-on, effectuent des sorties vers les régions pastorales frontalières de Sebdou, El Bouihi, Sidi Djillali, El Aricha, Maghnia, Sidi Medjahed et Beni Boussaïd afin de sensibiliser les éleveurs sur “les symptômes de cette maladie” et “les précautions à prendre en cas de son apparition”, poursuit-on.
Un appel a été, par ailleurs, lancé en direction de ces mêmes éleveurs pour se rapprocher des services vétérinaires de la wilaya où de plus amples renseignements leur seront prodigués. La PPR, précise-t-on, qui n’est pas transmissible à l’homme, cause de très grandes pertes au cheptel atteint par le virus. “Au bout de six jours, l’ovin ou le caprin atteint meurt”, souligne-t-on de sources vétérinaires.
Il s’agit d’une maladie très contagieuse, fréquemment associée à une forte mortalité. Dans les pays où elle sévit, la PPR représente un frein important à l’amélioration de la productivité des moutons et des chèvres. Jusqu’à présent, le seul moyen de lutte contre cette pathologie est le vaccin hétérologue antipeste bovine.
19-08-2008
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