Hausse du cours de l’aliment de bétail à Mostaganem
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Hausse du cours de l’aliment de bétail à Mostaganem
Hausse du cours de l’aliment de bétail à Mostaganem
Les aviculteurs dans l’expectative
21-07-2008
Liberte - M. O. T
Les aviculteurs dans l’expectative
De nouveau, les aviculteurs sont dans la tourmente. En deux tours et trois mouvements, le quintal d’aliment pour volaille est passé de 3 200 à 4 680 DA. “N’y a-t-il pas souci à avoir le tournis, voire à développer un diabète ?” se lamentait un aviculteur, pris dans l’engrenage de l’élevage de poulets qu’il prépare pour le mois de Ramadhan.
Effectivement, cette augmentation substantielle et inopinée, qui a surpris plus d’un producteur avicole, s’est traduite par un impact financier direct sur le coût de revient du poulet de chair dont le prix de cession a, simultanément, presque doublé et engendré une mévente.
Cette hausse, jugée vertigineuse et particulièrement pénalisante, est, selon certaines sources, la répercussion immédiate de l’évolution haussière, sur le marché international, du cours des matières premières importées entrant dans la fabrication de l’aliment, notamment le maïs et le tourteau de soja. Deux intrants, provenant de l’étranger, notamment des États-Unis d’Amérique.
Les aviculteurs craignent surtout que cette envolée des prix, du reste incontrôlable, ne soit pas répercutée sur le prix affiché à l’étal du volailler. Au-delà d’un certain niveau, le poulet proposé à un tarif “inabordable” serait purement et simplement boudé par le consommateur. Comme ce fut le cas pour l’œuf dont les producteurs se sont vus contraints de revoir leur prix de vente révisé à la baisse sous peine de vendre moins. À plus ou moins long terme, on craint également, que si elle venait à perdurer, cette conjoncture incommodante risque aussi d’avoir des conséquences fâcheuses au registre de l’emploi.
La mévente qui engendrerait une fatale baisse de la production contraindrait inéluctablement certains aviculteurs à réduire le nombre d’ouvriers employés jusque-là. Face à une préoccupation aussi alarmante, les pouvoirs publics demeurent vivement interpellés quant à la mise en place des dispositifs et des mesures à même de juguler cette flambée des cours et de préserver l’activité avicole. À cet égard, ils sont nombreux à entrevoir les premières solutions, faciles et salutaires, à travers la suspension de la taxe douanière appliquée à l’importation des intrants concernés, ou la réduction, voire l’exonération de la TVA.
Effectivement, cette augmentation substantielle et inopinée, qui a surpris plus d’un producteur avicole, s’est traduite par un impact financier direct sur le coût de revient du poulet de chair dont le prix de cession a, simultanément, presque doublé et engendré une mévente.
Cette hausse, jugée vertigineuse et particulièrement pénalisante, est, selon certaines sources, la répercussion immédiate de l’évolution haussière, sur le marché international, du cours des matières premières importées entrant dans la fabrication de l’aliment, notamment le maïs et le tourteau de soja. Deux intrants, provenant de l’étranger, notamment des États-Unis d’Amérique.
Les aviculteurs craignent surtout que cette envolée des prix, du reste incontrôlable, ne soit pas répercutée sur le prix affiché à l’étal du volailler. Au-delà d’un certain niveau, le poulet proposé à un tarif “inabordable” serait purement et simplement boudé par le consommateur. Comme ce fut le cas pour l’œuf dont les producteurs se sont vus contraints de revoir leur prix de vente révisé à la baisse sous peine de vendre moins. À plus ou moins long terme, on craint également, que si elle venait à perdurer, cette conjoncture incommodante risque aussi d’avoir des conséquences fâcheuses au registre de l’emploi.
La mévente qui engendrerait une fatale baisse de la production contraindrait inéluctablement certains aviculteurs à réduire le nombre d’ouvriers employés jusque-là. Face à une préoccupation aussi alarmante, les pouvoirs publics demeurent vivement interpellés quant à la mise en place des dispositifs et des mesures à même de juguler cette flambée des cours et de préserver l’activité avicole. À cet égard, ils sont nombreux à entrevoir les premières solutions, faciles et salutaires, à travers la suspension de la taxe douanière appliquée à l’importation des intrants concernés, ou la réduction, voire l’exonération de la TVA.
21-07-2008
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